Comment rester sur de bonnes énergies en vacances, au travail ?

On considère que les pensées, les émotions sont des énergies. Elles ont un impact sur notre santé psychique et physiologique. Pour garder de « bonnes » énergies, que ce soit en période de vacances ou d’activité, il va falloir apprendre à les maîtriser. Pour cela, le Docteur Pierre Noël Delatte, inventeur de la PBA, rappelait à ses patients adultes 5 règles d’Or. Elles sont sans doute connues de vous, et sont faciles à énoncer mais difficiles à appliquer…

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Règle d’Or N° 1 de la PBA : Ne pas stresser

Lorsqu’on est contrarié ou anxieux, le moindre évènement stressant  prend des proportions démesurées. D’où l’intérêt de prendre de la distance par rapport à la situation et de relativiser. Pour ce faire, le Dr Delatte conseillait aux adultes d’utiliser l’astuce suivante : en cas de stress, on peut se demander si on y pensera encore dans 5 ans. Posez-vous cette question « Est-ce que je penserai encore à ce qui me stresse en ce moment le ….(penser à la date dans 5 ans) ? » Souvent la réponse est « Non ». Et le stress diminue immédiatement car on se rend compte que cela ne vaut pas le coup de stresser et de gaspiller de l’énergie pour une chose à laquelle nous ne penserons plus dans 5 ans. Cependant pour certains gros stress , la réponse pourrait être « Oui ». A ce moment-là, il est temps de passer à la règle N°2 de la PBA.

Règle d’Or N°2 de la PBA : Ne pas ressasser

Vous savez bien que lorsque qu’on fait une fixation  sur un problème, il y a de fortes chances pour qu’on ne trouve pas la solution. Par exemple, c’est quand on n’y pense plus que le prénom de la personne qu’on a croisée et qui nous échappait nous revient à l’esprit. Donc face à un problème sur lequel on se focalise, on commence par relativiser en se demandant si dans 5 ans on y pensera encore, et si c’est le cas car le problème est sérieux, alors on a  intérêt à de ne plus y penser pendant quelque temps et à essayer de lâcher-prise.

Règle N°3 de la PBA : Ne pas culpabiliser

Faites-vous la différence entre « l’erreur » et « la faute » ? L’erreur est ce qui arrive lorsque nous faisons de notre mieux (avec nos connaissances, notre expérience, notre état émotionnel du moment…) et que malgré tout, cela ne fonctionne pas comme prévu. Avez-vous fait « au mieux » ? Il n’y a alors aucune raison de vous en vouloir ou de culpabiliser. Même adulte, nous confondons souvent le sens d’erreur et celui de faute dans lequel, il y a une intention de mal faire ou de faire mal.

La culpabilité et la responsabilité sont deux énergies bien différentes, la première est négative, la seconde positive. Bien sûr, lorsque nous sommes conscients de nos fautes, il nous faut assumer nos responsabilités et réparer ce qui peut l’être. Or souvent nous nous sentons coupable alors que nous faisons des erreurs, Mais celles-ci sont justement nécessaires pour acquérir de l’expérience et ne pas les reproduire ! Il n’y a donc aucune raison de culpabiliser si l’on a fait au mieux.  Adultes, retrouvons ce réflexe de notre enfance «J’ai pas fait exprès !», de nous pardonner lorsque nous faisons une erreur et de valoriser cette expérience !

Règle N°4 de la PBA : Se protéger des gens négatifs

Les personnes malheureuses, agressives, les informations anxiogènes font baisser notre niveau d’énergie. Vous le sentez lorsque vous avez écouté les problèmes d’une personne, elle se sent généralement mieux, mais de votre côté vous êtes épuisé. De plus, notre instinct de survie fait que nous avons une tendance naturelle à être plus attentif aux informations négatives qu’aux positives. D’où l’importance d’apprendre à s’en protéger. Pour cela nous devons générer une énergie « écran » ou «  bouclier » avec notre cerveau. Celui-ci ne fait pas vraiment la différence entre ce qui est réel, imaginaire ou symbolique. Aussi le fait d’imaginer quelque chose qui nous protège entre nous et la personne (ou la télévision) nous empêche de capter les énergies négatives et nous permet de sourire à la vie et de positiver.

Règle N°5 de la PBA : Vivre l’instant présent

Vous connaissez sans doute la locution latine « Carpe diem » qui signifie « Cueille le jour présent ». Facile à dire mais plus difficile à mettre en application, surtout à l’âge adulte. En effet, notre mental nous empêche de profiter de l’instant présent car il a tendance à nous emmener vers le passé (nostalgie, regrets, rancune, colère…) ou vers l’avenir (inquiétude, crainte, imagination…). Se reconnecter à nos 5 sens (sons, odeurs, goût dans la bouche…) mais aussi aux autres sensations dans notre corps (respiration, points d’appui dans le sol…), permet d’arrêter cet incessant ballet d’idées générées par notre cerveau pour de nous brancher sur l’instant présent . Sans être un pro de la méditation, vous pouvez vous entraîner à être conscient de ce que vous ressentez physiquement. le plus souvent possible, plusieurs fois par jour, quelques secondes, puis quelques minutes. Cela permet de se recentrer et de profiter pleinement de l’instant.

Garder ces 5 règles d’or à l’esprit vous permettra de conserver votre énergie stable en presque toutes circonstances. Si vous souhaitez, en plus, apprendre à gérer vos émotions, les circuits de 5 points d’acupressure sont une solution facile à utiliser (voir le livre 5 points, un point c’est tout ! – Dr-Pierre-Noël DELATTE (editions-tredaniel.com)). Et pour aller encore plus loin,  quelques  séances de PBA avec un praticien agréé permettent d’évacuer les blocages émotionnels issus du passé et  qui génèrent des pensées ou des comportements répétitifs à l’âge adulte.

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