Parfois confondues avec les cauchemars, les terreurs nocturnes sont souvent impressionnantes pour les parents. Elles sont toutefois normales et sans danger pour l’enfant. Beaucoup moins fréquentes que les cauchemars, elles touchent cependant plus de deux tiers des enfants. Quelles sont les différences entre terreur nocturne et cauchemar? Quelles en sont les causes? Comment la PBA peut-elle aider l’enfant ? Trouvez des éléments de réponse ici.
Quelle est la différence entre une terreur nocturne et un cauchemar ?
Les terreurs nocturnes apparaissent en général quand l’enfant est âgé entre 18 mois et 4 ans et deviennent plus rares après l’âge de 5 ans mais peuvent alors s’accompagner de somnambulisme ou d’énurésie. Pendant une terreur nocturne, l’enfant n’a pas conscience de la présence de ses parents, car il n’est en fait pas réellement réveillé. Les terreurs nocturnes durent généralement de 1 à 5 minutes, mais elles peuvent être plus longues chez certains enfants. Les terreurs nocturnes se produisent au cours du sommeil lent profond, elles surviennent plus souvent en début de nuit. Une fois l’épisode terminé, l’enfant se recouche, sans difficulté et la plupart du temps n’en a aucun souvenir le lendemain.
Les cauchemars peuvent commencer vers l’âge de 2 à 3 ans, et sont plus fréquents entre 3 et 10 ans. Ils se produisent généralement en fin de nuit, pendant la phase du sommeil paradoxal. L’enfant se réveille soudainement avec une sensation d’angoisse. Généralement, il n’y a pas lieu de s’inquiéter puisque les rêves et les cauchemars font partie du développement psychologique de l’enfant.
Causes des terreurs nocturnes et des cauchemars
Les terreurs nocturnes sont, semble-t-il, héréditaires. Elles sont plus fréquentes dans les familles où un des parents a aussi eu des terreurs nocturnes lorsqu’il était jeune. Les terreurs nocturnes peuvent survenir lorsqu’il y a des facteurs aggravants comme des perturbations des habitudes de sommeil de l’enfant (arrêt des siestes, coucher tardif, fatigue excessive…) qui modifient les phases de sommeil profond ou comme des changements dans son quotidien qui le rendent anxieux. Les cauchemars quant à eux sont souvent liés à ce qui a été vécu pendant la journée. Les peurs, le stress, les préoccupations ou incompréhensions de la vie d’un enfant génèrent souvent des cauchemars qui aident l’enfant à faire face au monde réel.
Que fait la PBA contre les terreurs nocturnes ?
Dans un premier temps, La PBA peut aider à retrouver de bonnes habitudes de sommeil : par l’application de points d’acupressure, elle permet de gérer l’anxiété de l’enfant et d’éviter qu’il pense trop à ses problèmes. Par l’évacuation des blocages émotionnels qui empêchent l’enfant de dormir (peurs, sentiment d’insécurité,…) ou qui le poussent à décaler l’heure du coucher, la PBA a un impact direct sur la qualité du sommeil de l’enfant et donc sa fatigue. Si les habitudes de sommeil revenues, le problème persiste, la PBA agit sur les mémoires émotionnelles issues du passé ou générées par des situations vécues dans la famille afin de retrouver des nuits paisibles.
Voir aussi :
Retour vers PBA pour les enfants